"Mais je pense que les maires vont être coincés car la société civile évolue, et beaucoup plus vite que les élus. Et à un moment donné, cela se retourne contre les élus qui ne prennent pas le chemin. J’en suis convaincu, que les choses que vont évoluer très vite, parce que les gens ont peur. Les 1,5% ce n’est plus en 2100, c’est en 2034 d’après les dernières alertes du GIEC, donc cela va changer dans les états d’esprits. On voit bien que les gens sont sensibilisés mais qu’ils ont peur parce qu’on leur dit que cela coûte cher, que ce n’est pas pratique. Et bien justement, ces territoires, Ungersheim, Mouans-Sartoux ou Grande-Synthe, ou Loos-en-Gohelle, on montre que ça marche, que ce n’est pas punitif, que cela ne coûte pas d’argent, que c’est une autre manière d’envisager le monde. Et c’est ça qui est important. Et c’est pour ça qu’il faut le faire savoir, il faut écrire un récit, il faut un imaginaire et il faut aussi reposer sur du concret, du pragmatique, car c’est ça que les habitants attendent."
Damien Carême, Député européen, ancien Maire de Grande-Synthe